reprendre du poids

peut-etre mais ça demande sans doute beaucoup de travaille sur soi,
moi perso depuis 7 ans que je suis avec mon chéri ça va mieux meme si pendant les 2-3 premières années avec lui ya eu de gros bas a niveau alimentation, là ca va mieux mais souvent un rien me dérègle complétement (stress, déprime, la balance lol)

C'est fou comme je vous retrouve dans vos ressentis!

Notamment le fait que les gens, et dans mon cas, même ma famille, pensent que c'est un "caprice" ou alors, cas inverse (celui de mes parents) : je suis étiqueté malade à vie, et pour eux, une seule solution : aller voir un psy. Peut-être qu'il y en a des biens, mais quand je vois ma soeur qui, elle, est anorexique-boulimique vomitive, et est suivie toutes les semaines par un psy depuis des années, qui a jugé bon de lui donner plein d'AD, avec lesquels elle fait des TS quand elle se sent mal, nulle...Et incapable de manger avec quelqu'un (ou alors, quelques feuilles de salade sans sauce), même avec sa famille. Elle ne mange que par crises de 3,4 ou même 5000 kcal, qu'elle garde ou pas, ça dépend, et jeûne le reste du temps. Curieusement, lorsqu'on la voit, on la croirait "normal" : son IMC est idéal, mais pas son mental : son idéal est la maigreur.
Ce qui me désespère, c'est que je parais la plus "malade" des 2, alors que je mange sans problème au restaurant en famille, avec des amis ou collègues, des plats gras (genre plats à la mayo)...Et hélas j'ai le plus grand mal à prendre du poids.

D'ailleurs, lorsqu'on calcule théoriquement le MB, la DEJ, on se rend compte qu'entre la théorie et la réalité, il y a un monde : mon fiancé mange comme moi et fait plus du double de mon poids

Sinon, concernant la guérison, je pense que ça dépend fortement de la durée de la maladie. Quand elle a commencé à l'adolescence, et qu'elle se poursuit de manière chronique, plus intense en cas de sentiment d'échec, de stress, je crains vraiment qu'on ne peut pas guérir, mais apprendre à vivre avec.

Même si je regrette ma spontanéité d'enfant par rapport à la faim et à la gourmandise, je sais malheureusement que rien ne pourra plus être comme avant. Certes, je mange des choses que j'aime, mais ne supporte pas l'imprévu. Dans les 2 sens : je "panique" presque si je mange moins que prévu, autant que plus que prévu. Des fois je me dit que je suis folle

nathalie78 a écrit:Peut-être qu'il y en a des biens, mais quand je vois ma soeur qui, elle, est anorexique-boulimique vomitive, et est suivie toutes les semaines par un psy depuis des années, qui a jugé bon de lui donner plein d'AD, avec lesquels elle fait des TS quand elle se sent mal, nulle...Et incapable de manger avec quelqu'un (ou alors, quelques feuilles de salade sans sauce), même avec sa famille.

Sinon, concernant la guérison, je pense que ça dépend fortement de la durée de la maladie. Quand elle a commencé à l'adolescence, et qu'elle se poursuit de manière chronique, plus intense en cas de sentiment d'échec, de stress, je crains vraiment qu'on ne peut pas guérir, mais apprendre à vivre avec.

J'avais également entendu dire que trouver le "psy" c'était comme trouver chaussure à son pied. A croire qu'on a une "âme soeur psy". Parce qu'après 6 ans d'anorexie, en l'espace de 4 mois j'ai totalement changé et grâce au psy. Elle m'a filé des anti-dépresseurs, m'assurant qu'ils ne rendaient pas dépendant ni qu'ils étaient sédatifs (et effectivement, je suis en grande forme) et je suis devenue carrément une autre.
Mais c'est vrai que comme tu l'as dit, le fait que l'anorexie soit venue à la fin de l'adolescence, peut-être que c'est plus facile pour moi d'en guérir.

Par contre, ce que je note (et qui est aussi un avantage pour moi) c'est l'entourage familiale : contrairement à vous, ma famille a été très compréhensive, et tout le monde m'a encouragé (y compris mon chéri) ; m'a mère me demandait de l'appeler à chaque fois que je n'allais pas bien et à chaque fois que j'ai parlé de cette anorexie avec oncle, tante ou même grand-mère (qui a quand même son côté "vieillotte"), tous ont été très conciliant, à l'écoute, ils n'ont jamais rien dit de déconcertant ni de désobligeant.

Donc, on peut noter qu'en plus de la période d'apparition de l'anorexie, l'entourage familiale joue un rôle dans la guérison. D'ailleurs, ma mère a tellement supporté mes pleurs qu'en partie, je sais que je fais ça pour elle.

Il est vrai que j'ai plusieurs choses contre moi:
- ma famille : j'ai toujours connu ma mère dépressive (ça a commencé à l'annonce du cancer de son père quand elle avait 14 ans, et ça ne l'a jamais quittée ensuite, même si mon grand-père a finalement vécu jusqu'à 77 ans); elle est sous anxiolytique et AD depuis cet âge, et a développé des phobies étranges : la peur des barrages non pas pour elle, mais pour les autres. Elle m'avait donc menacé de se suicider si je suivais mon fiancé sur Grenoble pour sa mutation de 2ans. C'est une peur totalement irrationnelle, car nous avons donc fait exprès de trouver un logement sur Uriage, donc à l'extérieur de la zone d'inondation au cas extrême où les barrages lâcheraient!!!, je me suis aussi débrouille tant bien que mal à trouver tous mes stages loin de Grenoble (et donc fais le sacrifice d'être loin de mon fiancé tout ce temps!), et je n'ai eu le droit qu'à des crises, des menaces de suicides culpabilisantes, du genre "j'arrête de manger si tu ne reviens pas sur Paris", le genre de phrase à ne pas dire du tout à une personne anorexique!, elle a même voulu me faire signer un contrat de retour sur Paris au beau milieu de mes examens l'an dernier, alors que mon fiancé n'avait pas encore sa date de mutation sur Paris. Et le pire, c'est que mon père la soutenait, me faisait aussi culpabiliser en me disant "tu vas tuer ta mère", ma soeur aussi "tu as vu ce que tu fais à maman"...En gros, j'avais le choix entre ma mère ou quitter mon fiancé, qui, bien sûr, me disait être trop dépendante d'eux (et hélàs, c'était le cas financièrement, donc je ne pouvais pas rompre avec eux).
En plus de ça, ma soeur a aussi eu ses crises : elle adorait, il y a quelques temps, m'appeler pour me décrire ses BV, ce que je trouvais atroce, et je lui ai dit que je souhaitais, un moment du moins, mettre de la distance avec elle. Elle l'a très mal pris, et m'a demandé par l'intermédiaire de mon père (qui s'est exécuté!), de m'excuser auprès d'elle du fait d'être en partie responsable de sa dépression et anorexie-boulimie.
Maintenant, je n'ai plus de relations avec elle, je pense que c'est mieux car elle ne vit que par comparaison avec moi, alors que nous avons plein de différences, et ça la rend plus malheureuse qu'autre chose. Pour ma part, je revis, car elle aussi ne cesse de menacer avec ses TS si on ne fait pas ce qu'elle veut, donc moi je ne peux pas vivre perpétuellement dans ce type de relations culpabilisantes!

Donc en résumé, le climat dans ma famille depuis que je suis bébé, c'est dépression et environnement culpabilisant, bref le climat idéal pour développer des TCA quand on a en plus une personnalité anxieuse et perfectionniste.

- mon métabolisme : enfant, avant mes TCAs, je mangeais vraiment plus que les autres tout en étant très mince (contrairement à ma soeur, qui a hérité du métabolisme de ma grand-mère paternelle, assez lent). J'ai toujours été active et relativement anxieuse, je pense que ce doit être certaines des causes. Et j'ai exactement la même morphologie de ma mère, qui était maigre à mon âge.
Du coup, quand je me suis mise à réduire et à contrôler mes apports autour de 1500kcal, mon poids a descendu très progressivement, mais en continu. En gros, j'étais l'exemple type du régime "progressif" qui marche trop bien. Et c'est peut-être pour ça que j'ai peur pour mes proches qui font un régime, j'ai peur qu'elles le respectent trop scrupuleusement et trop longtemps et qu'elles deviennent trop maigres. Avec le temps, je me suis rendue compte que bien peu de personnes y parviennent, la plupart font des écarts, ou alors connaissent peut-être une modification de métabolisme, ce qui n'est pas mon cas.

Ces 2 choses, physiques et psychologiques, font que chez moi, le contrôle de l'alimentation est devenu chronique (sorte de rempart rassurant contre les mouvances familiales, comme si c'était la seule chose que je maîtrisais, hélas contre moi) et désastreux : mon IMC est très, très loin du minimum, et ce, depuis mes 12 ans, et la baisse progressive du poids est pire que tout : ces kilos-là sont plus durs à rattraper que ceux d'une baisse rapide, il y a temps à reconstruire!

Et j'avoue que là, malgré des bons restos, des repas copieux (hier, par exemple, j'ai pris au dîner deux grosses galettes de sarrasin jambon fromage béchamel, salade, dés de pommes au sucre (j'adore quand ça croustille ), c'est un repas ordinaire chez moi, tout comme les pizzas, tagliatelles au saumon, lasagnes...Et pa un gramme de plus sur la balance, alors que mon fiancé qui mange parel (et plus light au déjeuner) dépasse allègrement les 80kg (je sais que je devrais arrêter de comparer, mais quand on applique les formules du cours de NA, il ya quand même une DEJ bien différence entre un homme de 29 ans, 1,80m, 83 kg et et une femme de 28 ans, 1,62m, et moins de 40kg!).

La seule chose que je sais, c'est qu'actuellement je fais un métier que je n'aime pas, et j'ai remarqué que quand je faisais un boulot ou un stage plaisant, je reprenais plus facilement. J'espère donc trouver rapidement "chaussure à mon pied" et aboutir dans mes recherches, je suis sûr que là, mon MB va se freiner naturellement, il y aura moins d'émotions négatives!

Je me rends compte que j'ai écrit un pavé, mais cela m'a fait du bien d'écrire, car en plus mon activité au travail est en dents de scie : soit rien, soit débordement total...

Tu vois, en te lisant (pas de souci pour le pavé, tu peux te lâcher^^), je culpabilise encore plus d'être tombée dans l'anorexie, parce qu'à 20 ans, mise à part que j'étais une gamine désespérée par sa timidité, que je rêvais toujours d'être quelqu'un d'autre d'audacieux et brillant, je n'ai jamais eu aucun problème familiaux (mise à part les conflits banales parents-ados à la mauvaise période, mais c'était vraiment banale et mes parents ne m'en ont jamais tenu rigueur).
Tu as bien fais de t'éloigner de ta soeur, même si c'est terrible à dire. Mais on peut quand même souligner que tu as un chéri au top, parce que l'anorexie c'est difficile à vivre, mais vivre avec une anorexique, c'est aussi dure à vivre (je me demande encore et encore comment mon chéri à fait pour tenir. Je ne sais même pas si j'en aurai été capable à sa place...). Heureusement qu'il est là, au moins, tu peux avoir un pilier stable sur lequel t'appuyer.

Audrée a écrit:Tu vois, en te lisant (pas de souci pour le pavé, tu peux te lâcher^^), je culpabilise encore plus d'être tombée dans l'anorexie, parce qu'à 20 ans, mise à part que j'étais une gamine désespérée par sa timidité, que je rêvais toujours d'être quelqu'un d'autre d'audacieux et brillant, je n'ai jamais eu aucun problème familiaux (mise à part les conflits banales parents-ados à la mauvaise période, mais c'était vraiment banale et mes parents ne m'en ont jamais tenu rigueur).
Tu as bien fais de t'éloigner de ta soeur, même si c'est terrible à dire. Mais on peut quand même souligner que tu as un chéri au top, parce que l'anorexie c'est difficile à vivre, mais vivre avec une anorexique, c'est aussi dure à vivre (je me demande encore et encore comment mon chéri à fait pour tenir. Je ne sais même pas si j'en aurai été capable à sa place...). Heureusement qu'il est là, au moins, tu peux avoir un pilier stable sur lequel t'appuyer.

Là tu m'a vexée , je ne suis plus anorexique, du moins je ne veux plus l'être, je n'ai plus de tabou vis à vis de la nourriture. Mon chéri n'a pas connu ma période de restriction et d'isolement.

nathalie78 a écrit:

Audrée a écrit:Tu vois, en te lisant (pas de souci pour le pavé, tu peux te lâcher^^), je culpabilise encore plus d'être tombée dans l'anorexie, parce qu'à 20 ans, mise à part que j'étais une gamine désespérée par sa timidité, que je rêvais toujours d'être quelqu'un d'autre d'audacieux et brillant, je n'ai jamais eu aucun problème familiaux (mise à part les conflits banales parents-ados à la mauvaise période, mais c'était vraiment banale et mes parents ne m'en ont jamais tenu rigueur).
Tu as bien fais de t'éloigner de ta soeur, même si c'est terrible à dire. Mais on peut quand même souligner que tu as un chéri au top, parce que l'anorexie c'est difficile à vivre, mais vivre avec une anorexique, c'est aussi dure à vivre (je me demande encore et encore comment mon chéri à fait pour tenir. Je ne sais même pas si j'en aurai été capable à sa place...). Heureusement qu'il est là, au moins, tu peux avoir un pilier stable sur lequel t'appuyer.

Là tu m'a vexée , je ne suis plus anorexique, du moins je ne veux plus l'être, je n'ai plus de tabou vis à vis de la nourriture. Mon chéri n'a pas connu ma période de restriction et d'isolement.

Mes excuses
Je n'avais pas compris que c'était terminé pour toi ! Je pige à peine que ta difficulté c'était de prendre du poids. Tu fais quoi comme boulot pour que ce soit aussi barbant ?

Shaani : sans parler des autres troubles que provoque le stresse. Récemment, je me suis étonnée du nombre de personnes qui avaient les intestincs dérangés par un pic de stresse.

Disons que c'est un job "gagne-pain" pour me permettre de chercher tranquillement à côté...Même si j'étais tellement crevée par mes déménagements (un de mon studio sur Paris et le 2ème de notre appartement d'Uriage vers notre appartement actuel), que je n'ai véritablement commencé à chercher que depuis un mois.
Je suis sur le papier "responsable clientèle/marketing" dans une agence de traductions juridique sur Paris 8. Cela paraît bien comme ça, mais en fait ça signifie envoyer des courriers, relancer des devis, écrire les courriers d'un vieux bonhomme de 75 ans (le pdg), subir ses continuelles remarques comme quoi son fils, qui vient de Mazars (et a donc plein de relations), est tellement bon à la prospection de nouveaux clients (il lui a cédé sa 2ème agence qui était en train de couler et là le fils l'a tellement redressée qu'il fait mieux de son père en CA), et lui apporter son thé de 16H...
Et dernièrement, une de mes 2 collègues a démissionné, l'autre, que je remplace actuellement à un poste de travail hyper stressant, cherche vainement ailleurs...

Après, j'ai connu pire comme emploi : j'ai été chef de rayon chez Auchan, l'horreur, puis commerciale, rendue à faire des dégustations dans les Monop' et démarcher des pharmacies pour des compléments alimentaires infâmes et très chers...

Mais le départ de ma collègue m'a vraiment déterminée à partir de cette société, avant d'être virée, car apparemment, dixit mes collègues, c'est ce qui est arrivé à de nombreuses filles avant moi, en gros il y a tous les ans une nouvelle personne à mon poste, dès qu'elle ne plaît plus au vieux, lui dit non une fois, il la fait partir...D'où les 2 dossiers au prud'hommes qu'il a actuellement. Donc rien de bien réjouissant

courage nath!

L'horreur ! Mais t'es pas en diététique ? (désolée d'avance pour mon cerveau lent...)

Même si je regrette ma spontanéité d'enfant par rapport à la faim et à la gourmandise, je sais malheureusement que rien ne pourra plus être comme avant. Certes, je mange des choses que j'aime, mais ne supporte pas l'imprévu. Dans les 2 sens : je "panique" presque si je mange moins que prévu, autant que plus que prévu. Des fois je me dit que je suis folle [/quote]

Je suis exactement comme toi!!

Audrée a écrit:L'horreur ! Mais t'es pas en diététique ? (désolée d'avance pour mon cerveau lent...)

Eh bien non, hélas! Après un mois vain de recherches à 100% de mon temps (il faut dire aussi que je ciblais du marketing dans les grosses boîtes agroalimentaires, en pensant bêtement que ma double casquette école de commerce-diététicienne me sortirait du lot...Erreur funeste, en marketing, à part des CDD et des stages, il y a peu voire pas de postes libres quand on n'a pas d'expérience dans le domaine et qu'on ne veut pas passer par la case "commercial au volant de sa voiture"), j'ai eu un entretien qui s'est plutôt bien passé dans cette agence de traduction, un futur chef qui me dit vouloir faire de moi son adjointe, me proposant un poste de cadre responsable clientèle/marketing plutôt bien rémunéré...En réalité, je fais plus un boulot d'assistante de direction qu'autre chose et le marketing, pour lui, c'était lui rédiger des courriers sous Word et lui écrire des emails car il a de la peine avec l'outil informatique...Bref, rien de bien passionnant.
Et la démission de ma collègue comptable qui était super sympa m'a fait perdre absolument tout attache à cette société, qui ne va pas bien financièrement en raison d'une concurrence de plus en plus rude dans le secteur de la traduction. Quoique, chaque fois que je remplace mon autre collègue qui est chef de projet, il y a une activité de malade et je n'arrête pas, ce qui est le cas actuellement, ce qui fait que je suis vraiment au bout du rouleau avec des journées qui n'en finissent pas, les clients qui veulent leurs traductions pour la veille, etc.

Mais surtout, j'ai l'impression que je perds mes acquis en ne travaillant pas dans le secteur de la diététique, et que plus le temps passe, plus cela risque de m'être difficile d'occuper un emploi de diététicienne, alors que c'est mon rêve depuis tant d'années. Et même si mon fiancé ne me croit pas, j'ai trouvé plus dur de décrocher le BTS Diététique que d'être en école de commerce, honnêtement, je pense que c'est l'un sinon le BTS le plus dur à obtenir, surtout par le CNED!

Et psychologiquement, aider d'autres personnes à se réconcilier avec les aliments, leur éviter de tomber dans les pièges de régimes flash et déséquilibrés, dans la restriction cognitive...C'est vraiment ce que je veux faire.

Mais l'ennui, c'est qu'en tant que cadre, j'ai 3 mois de préavis, or bien peu d'employeurs cherchent à recruter si longtemps à l'avance. Et je ne pense pas que mon chef voudra m'arranger sur ce point, si j'en crois l'historique avec les autres filles qui occupaient mon poste auparavant

Je ne désespère pas pour autant, j'ai deux-trois entretiens de prévus ce mois-ci, je vais bien voir ce que ça peut donner.

Je saute du coq à l'âne..Ce soir, j'étais contente, car j'ai provoqué de l'imprévu et 'ai agis seulement selon mes goûts : j'étais tellement contente d'arriver à la fin de la semaine que je me suis dit "tiens, j'ai envie de me faire un petit apéro avec mon fiancé", et j'ai acheté un paquet de biscuits apéritifs + des boissons dans une supérette. Alors que je ne l'avais pas prévu, c'est venu sur un coup de tête!

bonne idée!
Moi comme toi c'est l'incertitude!
Je suis sur une place de prof pour un collège, je pensais être convoquée lundi, mais pour l'instant rien!
J'aimerais savoir le plus vite possible comment faire pour mes enfants, car le collège est à 70km mais bon!

Là je viens de postuler pour l'offre de diet' chez COMPASS GROUP, par contre je ne sais même pas si c'est un CDD ou un CDI, où c'est situé, et je crains que ce soit plus de l'informatique qu'autre chose...Alors que ce qu'il m'intéresse, dans ce métier, c'est le contact avec les gens.

Sinon, pour en revenir au sujet initial, est-ce que je suis la seule à avoir des "manies" quand je mange?
Par exemple, j'ai tendance à manger de manière "méthodique", et à décortiquer mes aliments : par exemple, si je mange une pizza, je commence par les champignons, puis le jambon, les bords puis la pâte avec le fromage (toujours du moins bon au meilleur, ce qui signifie bien souvent du moins au plus calorique, donc légumes puis VPO puis féculents...). Je ne vous raconte pas le temps que je passe quand c'est de la macédoine! Je suis toujours la dernière à finir, et d'ailleurs, je me sens frustrée quand je dois 1) Manger vite et 2)Ne pas "décortiquer", quand je mange avec des personnes que je ne connais pas ou peu, avec des aliments dur à décortiquer en public, comme une quiche ou un Croque -Monsieur. J'ai l'impression de moins profiter de mon repas. Je préfère d'ailleurs manger avec mon fiancé ou des amis proches, car j'aime "profiter, me concentrer" sur ma nourriture, sinon ce moment est gâché. J'ai d'ailleurs en horreur les disputes qui éclataient dans ma famille au début ou en milieu de repas, souvent je ne mangeais pas ou peu en ce cas. C'est que j'éprouve un vrai plaisir à manger, c'est sans doute pour ça que je mets du temps, j'aime le prolonger.

D'autres que moi ont aussi des petites manies vis à vis de la nourriture?

Pas moi... J'ai juste besoin de tout voir dans mon assiette, c'est à dire que le repas ne doit pas être composé d'un entrée, un plat, un dessert. Une grande assiette avec plat protidique/féculent/légumes et puis après le dessert. Ca c'est mon repas idéal ! Dès que y'a plusieurs composantes, je perds mes repères et je ne visualise plus les quantités que je mange... Ah et aussi faut pas que j'attende pour manger. Et les horaires des repas sont très "réglementées". Le déjeuner c'est 12h00 (j'vous raconte pas comme j'ai les glande chaque fois que je bosse ou que je suis en stage et que c'est pas moi qui commande l'heure de la pause déjeuner), le dîner c'est 20h00, manger à 22h pour moi c'est trop tard et manger à 19h30 c'est carrément indécent^^.

Pour ton taff, tu verras bien, de toute manière tu ne peux pas rester dans la situation actuelle. Tu t'es pas battue pour avoir un BTS diét' pour ne pas pouvoir en profité comme tu le sens !

ah c'est "marrant" moi aussi j'avais ce tic avec les horaires, quand c'était pas à midi qu'on mangeait mais 13h par ex, ça m'énervait, peut-etre parce que j'avais peur d'avoir encore plus faim? je sais pas, et j'avais aussi ma façon de composer mon plateau quand j'habitais encore chez mes parents, je ne mangeais plus à table ou tres rarement donc j'avais mon plateau, avec la meme place pour les aliments

Niveau organisation des repas, je dois bien avouer que c'est pareil que vous, mais là c'est aussi une habitude de mon fiancé qui ne prend jamais d'entrée, sauf peut-être exceptionnellement pour Noël ou la Saint-Sylvestre. C'est aussi parce qu'on mange souvent au resto, donc on prend souvent les menus plat+dessert. Tous les 2, on a l'impression que prendre une entrée est redondant par rapport au plat, alors qu'un dessert est complémentaire, vu que c'est sucré. Nos habitudes, c'est donc plutôt:
- A la maison, dîner ou déjeuner : un verre de sirop (grenadine pour lui, ananas-coco pour moi) + un plat Picard agrémenté d'olives noires et des fois de tomates cerises (c'est ce qu'il y a de plus économique, ils sont à 1,99 euros! Cela me permet de manger varier, de ne pas avoir à me soucier des quantités, d'avoir VPO + légumes + féculents+ matières grasses très souvent de bonne qualité cae ce sont des huiles de tournesol, d'olive ou de colza), un dessert : yaourt aux fruits pour lui (il a sa marque! Et aime moins les autres); fruit ou salade de fruits pour moi, généralement saupoudré (e) de sucre vanillé maison (sucre en poudre + gousse de vanille dans le pot). Je n'aime pas le goût des laitages, quels qu'ils soient et les digère de plus en plus mal en "vieillissant" : nausées, maux de ventre et diahrrée si je prends juste un yaourt en dessert ou une glace! Ce qui m'est arrivé dimanche dernier, car j'avais voulu testé la glace au yaourt d'un glacier italien *rmorino

- Au travail : un gros sandwich soit 1/2 baguette, soit façon wrap, soit maxi pain de mie (là, je dois lutter pour ne pas prendre les simple, débilement je me dit que si ça existe, ce doit être une portion normale, alors que c'est riquiqui en fait et que les gens qui les prennent, c'est souvent par 2 ou avec une salade, un paquet de chips avec...De toute façon, il n'y a pas assez de protéines dedans et je ne tiens pas jusqu'au soir avec, ce qui balaie mes hésitations) ou bien un taboulé au poulet et une pomme, toujours avec du sucre (petite, je mangeais même des morceaux de sucre comme ça!)

- Au resto : le menu, donc plat + dessert; si c'est au fast food : un menu B*g Mac crudités; au japonais : menu Sushi saumon avec soupe et salade. C'est vrai que dans ces 2 types de cuisine, pas de dessert, mais il y a la boisson sucrée du Macdo et au japonais, les sauces sont souvent sucrées-salées, donc ça compense.
De toutes façon, je préfère prendre des menus, ça m'empêche de penser "que prendre".

Car en fait, je me rends compte que j'ai commencé mes troubles quand j'ai commencé à manger à la cantine, quand j'ai eu à choisir ma nourriture. Et c'est vrai que dès que je dois choisir, j'ai du mal.
D'où les plats préparés d'ailleurs, car quand je fais les choses moi-mêmes, je ne mets pas de matières grasses, pas de sauce, j'hésite pour les quantités (ni mon fiancé d'ailleurs quand il cuisinait, ni mes parents), et donc du coup c'est bien moins bon.
Les olives, ça fait partie de mon contrôle, mais dans le sens positif : comme le nombre de calories est affiché sur le plat, quand ce n'est pas assez, je mets le nombre d'olives correspondant pour arriver au moins à 500 kcal.
Je pourrais rajouter du pain, mais comme mon fiancé n'en mange pas, et que je souhaite qu'on mange la même chose (j'ai trop souffert de la période où je prenais des repas différents de mes parents parce que je me disais que si je prenais pareil, j'allais être grosse; et aussi parce que je supporte encore mal le fais de manger plus que quelqu'un de plus gros que moi, car je me dis que théoriquement, si je mange plus que qu'un de 83kg, je vais arriver à au moins ce poids là, ce qui, en théorie, n'est pas dénué de tout fondement).

Donc voili, voilà pour moi...

Bon, là je dois arrêter mon blabla, on va à crêperie en bas de chez nous, super bonne d'ailleurs!

Oui, moi aussi j'ai eu (et j'ai encore,pour certains trucs) pleins de manies autour des repas de la nourriture...J'aime tellement manger que je veux savourer un max ce que je mange...Je crois que c'est typique de la maladie, on sacralise la nourriture, on lui donne une place dans nos vie qu'elle ne devrait pas avoir...
Et moi aussi je veux devenir diet pour dire au gens que rien est interdit, que tout est une question d'équilibre, qu'il faut arrêter de se faire souffrir avec des régimes tordus voués à l'échec ...C'est dingue parce que je sais très bien qu'avec une alimentation équilibrée, qui inclue aussi les aliments plaisir , et où on ne se prends pas la tête plus que ça , permet d'avoir un poids normal, et que toute personne ayant ce type de relation à la nourriture a un poids normal, une silhouette normale...Mais tous ces beaux principes sont très difficiles à m'appliquer à moi même...
désolée je ne sais pas comment faire pour mettre ce message à la suite des autres...

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Un moment donné, j'étais tellement stricte dans mon alimentation mais avec un besoin incroyable de manger de grosses quantités que je remplissais mon assiette de légumes (pas les plus caloriques) et de protides (par les plus gras) et qu'à chaque fois c'était juste un pur moment de bonheur (et en mangeant comme ça j'ai quand même réussi à perdre encore du poids. Mon copain ne pouvait rien dire vu que mon assiette était plus remplie que la sienne).

(Shaani, je faisais pareille avec les Princes de Lu, avec une petite préférence pour les tout choco^^).

Par contre, ce dont je me suis rendu compte, c'est que j'étais encore bien atteinte quand j'ai commencé ma première année de BTS, et que d'apprendre comment alimenter des biens portants ne m'a strictement pas fait changer d'avis sur ma façon de m'alimenter. Il y avait en quelque sorte les autres et Audrée dans sa bulle.

Juste une petite question, pour avoir une idée : pour celles qui ont atteint leur poids "de forme", vous tournez à combien de calories environ par jour (je me doute bien que vous ne comptez plus, c'est juste pour avoir une idée)? Et en période de reprise? Est-ce que certaines ont gardé 3 repas par jour sans collations?

Car j'ai beau prendre les plats préparés les plus énergétiques, j'ai dû mal à dépasser 500kcal pour le plat principal (bon, je rajoute des olives noires à la grecque, mais je n'en mange pas 50 par jour ). Idem pour mon sandwich du déjeuner. Il faut y rajouter quelques verres de sirop, 3 gros fruits, un peu de sucre et 2 pancakes pour le matin. Mais j'ai beaucoup de mal à arriver à 2 000 kcal et n'ai pas faim du tout avec mes 3 gros repas actuels, au contraire. Pas du tout en tout cas pour une collation (les rares fois où je dois manger entre les repas, cela me fait une hypo fonctionnelle, donc pas top ).

Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est pourquoi beaucoup de femmes ont un poids normal avec une alimentation qui ne doit pas dépasser 1 500 kcal et pourquoi moi lorsque je me suis limitée à cela, je me suis retrouvée à 30kg

Pourtant, mon MB ne doit pas être élevé, compte tenu notamment du peu de muscle que j'ai. Je ne comprends pas...je ne suis pas en dénutrition non plus, car ma dernière prise de sang n'a révélé aucune carence : ni en protéines, ni en vitamines ou minéraux.

Et chez moi, le soi-disant effet yoyo de reprise fulgurante de poids après une période de restriction (pourtant modérée par rapport à certaines formes d'anorexie mentale, dans les 1 200kcal/jour), ne s'est pas produit.

C'est peut-être tout simplement génétique, ou alors peut-être que pour que tu puisses prendre du poids il faudrait que tu prennes du muscles ? Mais c'est pas gagner pour une fille ! (la nature nous a assez discriminée sur ce plan là).

Je ne sais pas combien de calories par jour j'ingurgite, mais mes repas sont calqués sur le même principe :
Matin :
- Café au lait sucré (1 sucre entier),
- Deux biscottes + beurre + confiture (beaucoup confiture, moi aimer sucré),
- 90g de compote (sans sucre ajouté).
Midi :
- 200g de féculents cuits
- Légumes (un quart à une demi assiette),
- Pièce protidique : 100 à 150g,
- 30 à 40g de fromage environ,
- 1/4 de baguette.
Soir :
- 1/2 assiette de légumes,
- Pièce protidique : 100 à 150g,
- 1/4 baguette,
- 1 yaourt nature ou au fruit (voir compote).
(+ 200g de féculents quand je devais reprendre du poids).

En MG je mets 1 càs d'huile le midi et le soir.

Et deux à trois café sucré par jour en plus du bol du matin. Faudra que je calcul combien ça fait tout ça un de ses jours !