Alimentation hypocalorique et obésité
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BTS Diététique :: L'après BTS :: Les diététicien(ne)s diplômé(e)s :: Divers (nos cas patients, nos réussites, nos échecs...)
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Alimentation hypocalorique et obésité
Bonjour,
Vous êtes vous déjà retrouvé face à un patient obèse - ou juste en surpoids - qui mange "bien", en tout cas qui a une alimentation clairement hypocalorique en regard de ses besoins et qui pourtant ne parvient pas à maigrir, voire grossit ? Je parle des patients chez lesquels aucun trouble hormonal ou organique a priori à l'origine du surpoids n'a été décelé par un médecin.
J'ai peu d'expérience mais j'ai déjà rencontré plusieurs cas comme ça et je me demande comment c'est possible et ce que je peux faire pour les aider. J'ai eu notamment un enfant que la maman restreint fortement et force à faire beaucoup d'activité physique mais qui reste désespérément obèse ; une femme enceinte qui ne peut rien avaler à cause de ses nausées et qui prend plusieurs kilos par mois en début de grossesse ; plusieurs femmes sous contraception ou accouchées qui mangent bien et grossissent...
Après je dis que ces personnes ont une alimentation clairement hypocalorique, mais c'est sur la base des données déclaratives de l'enquête alimentaire alors peut-être biaisées.
Je ne pense pas que mes enquêtes alimentaires soient mal réalisées car j'y met vraiment du temps, je questionne et écoute beaucoup etc.
Pensez-vous que certaines personnes nous mentent pendant les enquêtes alimentaires, par exemple pour faire bonne figure ? Parfois j'ai un peu cette impression, même avec l'utilisation du relevé des 3 jours...
Vous êtes vous déjà retrouvé face à un patient obèse - ou juste en surpoids - qui mange "bien", en tout cas qui a une alimentation clairement hypocalorique en regard de ses besoins et qui pourtant ne parvient pas à maigrir, voire grossit ? Je parle des patients chez lesquels aucun trouble hormonal ou organique a priori à l'origine du surpoids n'a été décelé par un médecin.
J'ai peu d'expérience mais j'ai déjà rencontré plusieurs cas comme ça et je me demande comment c'est possible et ce que je peux faire pour les aider. J'ai eu notamment un enfant que la maman restreint fortement et force à faire beaucoup d'activité physique mais qui reste désespérément obèse ; une femme enceinte qui ne peut rien avaler à cause de ses nausées et qui prend plusieurs kilos par mois en début de grossesse ; plusieurs femmes sous contraception ou accouchées qui mangent bien et grossissent...
Après je dis que ces personnes ont une alimentation clairement hypocalorique, mais c'est sur la base des données déclaratives de l'enquête alimentaire alors peut-être biaisées.
Je ne pense pas que mes enquêtes alimentaires soient mal réalisées car j'y met vraiment du temps, je questionne et écoute beaucoup etc.
Pensez-vous que certaines personnes nous mentent pendant les enquêtes alimentaires, par exemple pour faire bonne figure ? Parfois j'ai un peu cette impression, même avec l'utilisation du relevé des 3 jours...
andres973- P'tit nouveau
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Age : 34
Localisation : Guyane
Emploi/loisirs : Diététicien libéral
Humeur : :D
Re: Alimentation hypocalorique et obésité
Cela peut arriver hélas, il y a plusieurs palier dans l'obésité : dynamique, de prise de poids puis statique, le poids est stable. Mais dans la phase dynamique le nombre d'adipocytes a augmenté, ne diminuent pas lors de baisse d'apports, d'où la difficulté de faire maigrir des personnes en obésité installée.
Après, tout n'est pas noir! Leur demander un IMC en dessous de 25 n'est pas envisageable, mais une légère baisse est possible, pour soulager leur coeur, leurs articulations: assez de protéines, limitation des matières grasses car leur oxydation lipidique est souvent altérée.
En perdant un peu de poids, l'activité physique devient plus aisé, ce qui contribue à augmenter le métabolisme.
En outre, attention aux estimations : elles ne sont pas toujours exactes et des aliments considérés comme sains et donc "sans calories" peuvent être surconsommés : par exemple, 5 grosses pommes, cela peut faire 1kg soit 500kcal passées sous silence...comme les assaisonnements.
De nombreux paramètres sont donc à prendre en compte, en plus d'une génétique défavorable!
Après, tout n'est pas noir! Leur demander un IMC en dessous de 25 n'est pas envisageable, mais une légère baisse est possible, pour soulager leur coeur, leurs articulations: assez de protéines, limitation des matières grasses car leur oxydation lipidique est souvent altérée.
En perdant un peu de poids, l'activité physique devient plus aisé, ce qui contribue à augmenter le métabolisme.
En outre, attention aux estimations : elles ne sont pas toujours exactes et des aliments considérés comme sains et donc "sans calories" peuvent être surconsommés : par exemple, 5 grosses pommes, cela peut faire 1kg soit 500kcal passées sous silence...comme les assaisonnements.
De nombreux paramètres sont donc à prendre en compte, en plus d'une génétique défavorable!
nathalie78- Tableau d'honneur
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Humeur : Just Married!
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