Régimes comparés, extrait d'article

« Surpoids : les effets comparés des régimes »
Le Figaro, Le Parisien
Le Figaro se penche sur les premiers résultats de l'étude épidémiologique NutriNet-Santé, coordonnée par le Pr Serge Hercberg (université Paris XIII-Inserm), « lancée en 2009 pour étudier les comportements alimentaires des Français, [qui] a entrepris de comparer l'efficacité de ces régimes en interrogeant ceux qui les suivent ».
Le journal explique que « les chercheurs ont classé [les régimes] en 4 catégories. Dans la première, ils ont rangé toutes les méthodes «commerciales» préconisant une restriction calorique, la suppression de certains aliments ou la consommation quasi exclusive d'un aliment sur une période donnée. 31% des sondés ont déclaré avoir suivi l'un de ces régimes «coup de poing» au cours des trois dernières années ».
« Dans la deuxième catégorie ont été inclus les régimes inspirés de ces méthodes, mais «faits maison» », note Le Figaro. Le Pr Hercberg indique que « 23% des participants, majoritairement des hommes, déclarent avoir pris la décision d'éliminer un type d'aliment ou de réduire leurs portions, sans obéir à une méthode particulière mais en interprétant le discours ambiant ».
Le journal continue : « Troisième catégorie, 10% des participants à l'enquête ont suivi un programme de coaching associant alimentation équilibrée et activité physique. […] Pour finir, 35% ont cherché à maigrir en appliquant les recommandations nutritionnelles officielles : privilégier une alimentation variée, réduction des quantités, suppression du grignotage, réduction des graisses et des sucres rapides, etc. ».
Le Figaro relève qu’« en termes d'efficacité, c'est cette quatrième catégorie qui donne le plus de satisfaction à long terme : 76% des personnes ayant suivi les recommandations nutritionnelles globales jugent ce régime efficace, avec une perte de poids maintenue après six mois. Supprimer les graisses et suivre un programme type Weight Watchers sont également bien notés. A contrario, les régimes restrictifs commerciaux ou «faits maison» donnent les résultats les moins bons à long terme, mais sont jugés plus efficaces à court terme ».
Le Parisien note de son côté que « l’étude de l’Inserm dresse le portrait d’un pays les yeux rivés sur sa balance », et indique que « les chercheurs alertent sur le danger de vouloir perdre des kilos tout le temps ».

Je trouve que le matraquage ambiant pour la perte de poids est effectivement délétère, surtout chez les jeunes et les personnes sensibles. Cela peut favoriser, chez les personnes prédisposées, les TCAs tels que l'anorexie, la boulimie et aggrave la dévalorisation de soinchez les personnes qui ne correspondent pas à l'idéal prônée par les média.

certaines personnes culpabilisent maintenant de ne pas manger équilibré, tout le temps! Or une part de pizza ou de pâtisserie au sein d'un repas convivial n'a jamais tué ni rendu obèse quiconque!

Je suis très "apfeldorferienne" dans mon approche avec les aliments, même si je regrette la tournure commerciale et "new diet" que prend la démarche du Dr Apfeldorfer et du Dr Zermati (cf. Linecoaching, leur site internet).

Très honnêtement, ce serait tellement plus agréable de lire dans les magazines des articles sur les traditions culinaires des autres pays, l'origine de tel ou tel aliment ou habitude alimentaire, à la place de la nouvelle méthode express pour perdre 3kg en 1 semaine ou la pub sur crème bidule pour mincir en dormant